Sèche cheveux

Combien sommes-nous à avoir pesté devant le miroir de la salle de bain sur le caractère poussif de notre sèche-cheveux ou sur le poids de ce matériel pourtant bien utile ?

Allons voir de plus près cette énigme…

Pour commencer par le début, l’invention du sèche-cheveu est dû à un coiffeur français exerçant son activité aux Etats Unis, Mr Alexandre Ferdinand Godefroy. Après un premier prototype testé en 1886 qui consistait en un bonnet à tuyau projetant un air chaud issu d’une cuisinière à gaz, il abandonna cette présentation car les clientes étaient gênées par des vapeurs très incommodantes. Inventeur passionné et novateur dans différents domaines, il parvint à un résultat probant et crée donc le premier jet du sèche-cheveux en 1888. Il fonctionne au gaz de ville, mais sa fixité et son encombrement important rend son utilisation à domicile impossible.

L’Ambrio, sera le nom donné par Godefroy au premier séchoir à main issu de ses récents brevets voit le jour en 1892.

Vient ensuite un brevet d’un arménien Gabriel Kazanjian en 1911 et qui le fera évoluer jusqu’en 1920. Le premier vrai modèle manuel est inventé par un ingénieur de chez Calor qui sera suivi trente ans plus tard par le brevet d’un ingénieur de chez Moulinex qui lui apporte simplement la forme d’une perceuse électrique comme le ferait un designer de nos jours. L’électrification du séchoir sera vers la même époque les années cinquante, opérée par un ingénieur des moteurs Bertrand fabricant de pièces électriques. Comme toujours, les années quatre-vingt décidément riche en innovation dans beaucoup de domaine, notamment en coiffure avec l’explosion du brushing, accueillit les bases du séchoir que nous connaissons encore aujourd’hui, malgré les variantes de formes et de poids. Voilà donc pour les principales origines dudit matériel essentiel au séchage.

Comment choisir un séchoir aujourd’hui et sur quels critères ?

Tout d’abord prenons appui sur le cheveu en lui-même ; évidemment le choix ne sera pas le même si vous avez une chevelure épaisse ou fine. Problématique identique si votre coupe de cheveu est plus longue que courte. Ainsi dans le cas d’une épaisse tignasse et longue de surcroit il faudra privilégier la puissance de l’appareil afin de ne pas passer deux heures devant la glace le matin. Il en sera de même pour le coiffeur pour un gain de temps assez appréciable dans le salon.

Dans le cas de cheveux fin ou normaux, il n’y aura que l’embarras du choix puisque la puissance ne sera pas l’atout principal, mais peut être plutôt le poids ou tout simplement l’esthétique de l’appareil.

Dans tout les cas une caractéristique essentielle à ne pas négliger : Le Ionic. En effet, ce principe assez récent, (moins d’une dizaine d’années) permet une sèche non seulement rapide mais en préserve la matière et son hydratation, gardant toute la brillance de la chevelure en même temps qu’un effet antistatique.

Toutes ces caractéristiques, technicité (variateur de vitesse et de température) poids, puissance, iconicité, design, sont regroupés ou pas pour offrir aux consommateurs et aux professionnels(les) une échelle de prix qui peut variée d’un à cinq. Evidemment dans ce domaine aussi, plus vous regrouperez de caractéristiques et plus le produit sera cher.

Encore un détail et non des moindres un séchoir lourd et pas cher et souvent de conception ancienne ; à éviter ! Aujourd’hui un minimum de cinquante mètres cube d’air à l’heure est très répandu dans les marques professionnelles et 500g est un maximum de poids acceptable pour un matériel puissant. A l’inverse, un séchoir très léger ne pourra donner que ce qu’il à dans le ventre, c’est-à-dire un filet d’air et vous une bonne dose de patience.

Pour terminer cette petite étude, n’hésitez pas non plus à consulter la fiche technique sur le bruit dégagé par l’appareil que vous convoitez. Sachez que certaines marques réputées incluent dans leurs modèles un réducteur de bruit non négligeable en termes de décibels.

Ce ne serait pas complet si je ne mettais pas l’accent sur le dernier né des séchoirs, celui qui regroupe toutes les caractéristiques énoncées jusque là et en quelques sorte réservé aux professionnels(les) à moins que Monsieur ou Madame tout le monde ait décidé de casser la tirelire : Le IQ produit par la fabrique Italienne GAMA, déjà dépositaire du premier brevet sur la plaque à lisser céramique au début des années 2000.

Il affiche un poids de 294 gr seulement pour une puissance de 2000 watts ! 78 décibels et de plus il est auto nettoyant ! Du jamais vu et déjà un must !  

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