La brosse à cheveux : bien plus qu'un simple outil

On a tous en tête cette image iconique de la belle aristocrate en train de se lisser les cheveux pendant des heures devant le miroir de sa luxueuse coiffeuse, les yeux perdues dans un imaginaire ou elle était la seule à pouvoir naviguer. C’est un peu les débuts de l’histoire de la brosse, un objet à l’apparence unique, il n’en existait pas deux identiques et lui conférait donc cette image d’un objet incontournable comme cadeau et réservée bien entendu à une élite. La fin du dix-huitième siècle permit une certaine diffusion plus forte de ce bien propre, grâce à une usine anglaise crée par un certain william kent. Près d’un siècle plus tard, juste avant le début du vingtième, aux états unis une femme, une coiffeuse militante, lyda Newman inventa et breveta la brosse utilisé encore aujourd’hui.

Au vingt et unième siècle, la plus utilisée serait sans conteste la brosse à brushing(dont l’invention serait attribué à un français, Patrick Alès au milieu des années soixante). Elles se déclinent sous différents diamètres, tout d’abord en fonction de la longueur des cheveux sur laquelle elle va être utilisée, et ensuite en fonction de la forme du brushing choisit ; s’il va être serré ou lâche s’il est plus vers l’avant ou le contraire etc. Le prix fait la qualité ? Dans ce domaine on peut dire que oui, si on mégotte trop, elle ne résistera pas longtemps à la chaleur du séchoir ou au décollement du manche. Depuis peu cette brosse à vue apparaitre une grande sœur, plus longue sur laquelle les longs cheveux s’enroulent de façon plus homogène, sèchent plus vite et idéale pour des boucles à l’anglaise. Courtes ou longues, je passe bien entendu sur toutes les déclinaisons de couleurs ici sans importances pour m’attarder sur un type assez nouveau, les brosses carrés. Cette forme apporte une facilité accrue pour favoriser un brushing lisse, un peu comme le ferait une plaque à lisser mais sans marquer autant la raideur.

Les brosses à barbes ainsi que les brosses à moustaches commencent à montrer sérieusement le bout de leurs poils ; mode oblige !

Suivent ensuite toutes sortes de brosses, les démêlantes, en poils de sangliers ou synthétiques qui ont l’inconvénient de se présenter sous diverses formes. Ici, le plus simple est de l’avoir en main et de l’essayer s’il y a un testeur sinon c’est une petite loterie. Ses copines ? les brosses crabes, les brosses à picots etc. A vos marques, prêts ?

Les peignes : un soupçon d'histoire et bien plus encore...

Il semblerait que les grecs et les romains possédaient un goût incomparable pour la création de peignes d’apparats. Voila une interrogation émise par un critique du dix- neuvième siècle et qui se félicitait de voir sur la tête de ces belles parisiennes les copies parfaites de ces ornements historique. L’histoire raconte que Louis XV lui-même à ce qu’il paraitrait en possédait un splendide en forme de croissant.

Le 19ème siècle : quand le peigne devient un objet d'art

Et pourquoi pas devant tant d’originalités. Ils représentaient à eux seuls un ornement qui permettait de se dispenser du savoir-faire du coiffeur. Et quelle diversité ! Hormis les copies reprenant le style grec à large galerie et orné de camées, il y avait aussi celui à forme ducale réhaussé de perles blanches. Ces peignes d’écailles se déclinaient en une infinité de formes et de nom qu’il serait difficile de reprendre ici sans tomber dans une litanie inutile. Quelques exemples tout de même parmi les plus connus comme les peignes diadèmes ou bien encore les peignes empire, les peignes à boules, les torsadés, les cannelés sans oublier le peigne girafe pour soutenir les coiffures du même nom en hommage à la présence de la première girafe au jardin des plantes.

Grâce et distinction, les maitres mots de cette période prolixe en création de peignes bijoux.

Aujourd’hui l’utilisation du peigne est bien différente moins ornemental car plus destiné à la main du professionnel de la coiffure. Le Problème principal reste entier ! le choix ! Il y a eu une ère de peignes en écailles dont la marque plus diffusée s’appelle Mattiuzzo, mais sans doute pour un problème de coût, professionnels(les) et consommateurs se sont tournés vers d’autres supports.  On observe donc plusieurs matériaux qui les constituent. Le plastique en bas de gamme, le carbone à l’inverse pour le haut de gamme, première place disputée âprement avec ceux en ébonite ; enfin ceux en bois et dessinés tout particulièrement pour les peignes afros, et sans oublier ceux en corne, matériau naturel. Mais ce n’est pas fini, dans le casse-tête des choix, soit ils sont trop longs ou trop courts mais ils peuvent être trop gros ou trop fins, leurs dents ne sont pas exemptes de tout reproches non plus et posent problèmes aussi, soit trop rapprochées ou trop écartées, ou pas assez en biseaux, bref vous l’avez compris à chacun ses idées et finalement nous avons tendance à les respecter car le peigne ne fait-il pas partie intégrante d’une bonne coupe ? Ça calme hein ?

Sérieusement, le premier choix du professionnel se situera sur la taille du peigne ; le court autour des dix-huit centimètres ou le long proche des vingt et un centimètre. La formation et l’habitude seront les directeurs de ce premier choix. Le second sera plutôt un choix de confort pour la main ainsi qu’une volonté d’opter pour un matériel résistant car il est du plus mauvais effet de voir une dent se casser en pleine coupe. Ainsi compte tenu de ces critères, les peignes en carbone et en ébonite font ils parti des plus utilisés en coiffure. Les marques Feijic, jacques Seban ou encore hercules en sont les dignes représentants.

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